Les femmes ayant suivi le traitement ont été questionnées pendant les 24 semaines sur six variables : nombre d’actes sexuels ayant procuré du plaisir, évaluation du désir (par journal électronique quotidien), indice de fonctionnement sexuel (FSFI) dans le domaine du désir, FSFI total, échelle de détresse sexuelle révisée (FSDR-R), dont l’item 13 centré sur le désir. Ces différents tests ont connu une amélioration significative chez les femmes absorbant la flibansérine par rapport à celles qui prenaient un placebo. Le nombre mensuel moyen de rapports sexuels satisfaisants est par exemple passé de 2,8 à 4,5 au cours du traitement (le placebo ayant tout de même fait monter le chiffre à 3,7).
Certains commentateurs sont cependant sceptiques. Le résultat, s’il est statistiquement significatif, n’est pas forcément pertinent du point de vue clinique. Et le trouble du désir sexuel hypoactif, qui frapperait 10 à 25 % des femmes selon leur âge et leur condition, est contesté par une partie des cliniciens du sexe, qui n’y voient pas nécessairement un trouble.
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